Musée Blanche Hoschedé-Monet à Vernon

Historiquement, la maison de M. Le Moine de Bellisle, formant l’angle à pans de bois, est attestée dès 1577. Le poteau cornier, inscrit au titre des MH, est orné par un ange qui donne son nom à la rue qui aboutit au musée. L’aile en pierre, construite au XVIIème siècle, est caractéristique du style de l’époque, avec ses ouvertures hautes et régulières ornées de pierre de taille, ses bandeaux et corniches et ses chaînes de refends latérales qui encadrent la façade. Après la Révolution, le site abrite l’hôtel du Cheval Blanc puis, de 1860 à 1964, la gendarmerie. En 1964, la ville rachète les bâtiments et y effectue des travaux d’aménagement en vue du futur musée (1979 à 1983). Ouvert au public en 1983, le musée porte le nom de son premier conservateur, Alphonse-Georges Poulain, archéologue vernonnais.

Réhabiliter la Maison Fuseley et l’atelier.
Composée de deux bâtiments en L qui entourent le site à l’est et au nord, la Maison Fuseley et l’atelier sont de véritable seuils habités entre la rue et l’espace consacré aux expositions temporaires. Ces espaces représentent des éléments de grand intérêt pour le public comme pour les habitants de Vernon, attachés au musée et à ses activités. Pour l’actuel atelier, qui devient dans le projet, une salle de conférence/ médiation, il s’agit alors de rendre cet espace plus transparent, de permettre une vue transversale depuis la rue vers la cour, comme signal de ce qui se passe à l’intérieur du musée.

La maison Fuseley est directement accessible depuis la rue et depuis la salle d’exposition du RDC. et par sa proximité avec l’atelier, son accès indépendant et ses façades percées de fenêtres, elle devient, le lieu privilégié pour abriter les équipes du musée.

Repenser la Cour du Musée : Rééquilibrer le végétal et le minéral.
Le projet profite de la volonté de repenser la circulation piétonne d’accès pour restituer à la cour une centralité et rendre le site inclusif, écologique et agréable le long des saisons.
Conscients des enjeux écologiques de notre époque, le projet permet de faire évoluer cette approche, afin de rééquilibrer le végétal et le minéral au sein de la cour et de promouvoir la biodiversité sur le site.

Le recours à un traitement perméable du sol de la cour au pied des façades permettra d’une part de limiter le rejaillissement d’eau pluviale, d’autre part de favoriser l’évaporation d’eau au droit des murs et de limiter ainsi les remontées capillaires.